"Léducation de léco-citoyenneté - un autre défi

 

Pour moi, léducation de léco-citoyenneté est devenu un nouveau défi, à partir de notre project. Jai parti dans ce voyage avec beaucoup denthousiasme, avec beaucoup de questions, avec curiosité. Cétait quelque chose tout à fait nouveau. Pourquoi? Parce que jusquà ce moment-là, je nétais pas si proche du thème de lécologie. 

Et, comment on le vera, ce parcours a signifié une découverte continue. Dabord, nous nous avons connu mieux nous-mêmes et entre nous, les membres de léquipe du projet. Puis, après un grand débat, nous avons découvert et décidé ce quon se propose à faire, quels sont les objetifs du projets et surtout quels sont les résultats escomptés.

La découverte a continué: jai appris une nouvelle méthode de travailler, où léquipe se sent et se voir partout, parce que tous sont impliqués dans toutes les taches ou dans tous les lôts de travail. 

Cétait très diffèrent de ma manière habituelle de travailler ou de collaborer, on a du se plier sur la stratégie choisie. 

La visite chez La Fondation Joyo et la rencontre des enfants mont changé un peu. Jai appris comment agir, comment présenter ou mobiliser les petits et surtout comment les faire parténaires réels de projet. Jai experimenté, jai transmis mes connaissances et jai fait quelque chose de nouveau. Au delà de tout, jai observé que léco-citoyenneté est un nouveau défi: pour moi, pour mes copains et pour les enfants.

Le premier atelier a été celui décissif pour moi: jai pu connaître les jeunes de Joyo, jai pu imaginer le déroulement du projet. Sans doute, cela va rester une des plus belles expériences de lannee 2015. Pour cette première rencontre, jai senti oportune de leur préparer une surprise. Jai organisé un petit concurs thématique de devinettes, avec des énigmes lexicales directement liées au thème de notre projet: le savoir-vivre vert. On a deviné les noms des légumes et des fruits, les noms des arbres ou même des parties de lécosystème.

Jai aidé à la plantation des semelles de romarin ou de ciboulette. Jai eu une meillheure journée grâce à lénérgie << contagieuse >> des enfants. 

Le projet a continué conformement avec notre plan. La communication et la collaboration sont les mots-clès qui ont caracterisé notre parcours avec Joyo. Jai observé leffet positif des petits vers mon état desprit: même si, avant darriver, javais des délais et des taches de mon boulot dans ma tête ou même si jétais fatiguée, à la rencontre des jeunes représentants de la fondation, joubliais tout cela et je commencais à me sentier exactement comme eux: enthousiastes, curieux, impacients etc.

Dans mon dernier atelier, jai eu la chance de former un grand collage avec les enfants de différents âges pour rendre visible limaginaire: le parc de lavenir, le parc de lan 2050. Textures et matériaux, techniques et idées....voilà une dynamique de travail que jai desirée dès le commencement du projet. Les petits ont appris ainsi que le travail pour un projet a des phases: lesquisse, la naissance du concept, le brainstorming et seulement après, limplementation et la présentation du projet. 

Enfin, la fondation Joyo est lorganisation qui, comment le nom lindique, rend la joie à chacun qui leur dépasse le seuil. Les enfants sont sans aucune doute la chance de notre avenir et le public-cible de notre stratégie de developpement durable. De la façon dont on forme la jeune génération dépendent larchitecture et le paysage de notre futur. Cest pour cela quon a assumé la syntagme "A l’écoute de la nature, recyclons pour notre futur".

Leducation de léco-citoyenneté - voilà un autre défi personnel et, pourquoi pas, professionnel. Jai découvert un autre chemin possible qui aura certainement des prolongement dans mon propre parcours."

Laura Lucia Mihalca

 

 

"Le début du deuxième semestre dans le cadre du master francophone à la faculté de journalisme a signifié un nouveau défi pour moi. Pourquoi un défi ? Parce que tout allait être nouveau, en effet, je n’avais avant jamais participé à un projet en collaborant avec une ONG. 

Nous avons donc formé une équipe de 4 personnes, trouvé l’idée du projet puis nous avons commencé à la développer et à établir le rôle de chacun. Bon, sur le papier tout était simple, mais qu’en était-il vraiment ? 

Est donc venu le moment de la première rencontre, le premier atelier, les premières émotions. J’ai été agréablement surpris par l’enthousiasme du personnel encadrant et la joie des  15 enfants, quel que soit leur âge, m’a laissé bouche bée.

J’ai commencé à leur expliquer pourquoi nous étions là et ce que nous allions faire ensemble. C’est donc avec attention qu’ils ont commencé le premier atelier et qu’ils se sont appliqués à réaliser avec soin ce qui leur était demandé. Je pouvais lire de la joie sur leur visage, j’étais confiant pour la suite de cette expérience.

Le deuxième atelier est arrivé rapidement, cette seconde activité, plus créative, fut un succès car les enfants débordaient d’idées et ne savaient pas par où commencer. Nous nous sommes divisés en groupe et cette seconde expérience fut encore une réussite.

Lors de la troisième rencontre, les enfants nous attendaient avec impatience. Comme la fois passée nous avons fait plusieurs groupe, l’un s’occupait de faire les pots de différentes formes en utilisant les bouteilles en plastique que nous avions récupéré tandis que moi et mon groupe les peignions. La notion de recyclage était donc abordée et le troisième atelier terminé, il n’en restait malheureusement qu’un.

La dernière visite fut la plus triste car elle représentait l’avènement de notre projet. Nous nous sommes occupés des derniers détails qu’il restait de l’atelier précédent et encore une fois les enfants se sont impliqués et appliqués avec minutie. Puis est venu le moment fatidique, leur annoncer que cette après-midi avait été notre dernière ensemble. Leur soupir général fut dur mais synonyme qu’ils avaient apprécié nos visites. Nous leur avons promis que nous allions les revoir."

Tiberiu Calinescu